Le Point
Le parapluie, invité surprise
Laure Alazet
Les quelques rayons de soleil qui dardent en cette fin du mois d’août n’y changeront rien. L’été le plus pluvieux depuis trente ans a fait du parapluie une vedette inattendue. Un parapluie, oui, mais un Piganiol. Depuis cinq générations, la société Piganiol est installée à Aurillac. Leader européen, la société cantalienne a vu cet été ses ventes grimper de 60 %. Les touristes trempés ont d’abord acheté en masse des pépins premiers prix. Normal, si on les égare, on n’aura pas perdu grand-chose. Mais le haut de gamme s’est bien défendu aussi. Les parapluies Piganiol labellisés « Aurillac » ont en effet profité de la ruée. Vendus de 50 à 70 euros pièce, les « Aurillac » de Piganiol, symboles de qualité « made in France », se déclinent en quatre famille (création, fantaisie, prestige et tradition). En même temps qu’une protection contre les intempéries, ils se veulent un véritable accessoire de mode. On peut même commander par Internet des parapluies personnalisés (avec sa photo imprimée sur la toile, s’il vous plaît). Mais ce produit-là ne s’adresse pas à ceux qui sont pressés d’aller chanter sous la pluie.