La Montagne

Frédéric Lefebvre - Le secrétaire d’État chargé du commerce, de l’artisanat et des PME, hier dans le Cantal

 

Le « France savoir faire », nouveau label

 

Dans le Cantal, Frédéric Lefebvre a annoncé le lancement prochain de l’opération « France savoir-faire », pour promouvoir les produits artisanaux français.

 

Bruno-Serge Leroy

 

Un avion qui arrive en retard, des rendez-vous pris au débotté sur le tarmac et un agenda surchargé. La visite, hier, du secrétaire d’État (*) Frédéric Lefebvre s’est déroulée au pas de charge. À chaque rendez-vous, il a rappelé le mot d’ordre de cette fin d’année du gouvernement, avec des mots différents, mais une conviction toujours intacte : « Avec le Président, nous préférons le « fabriqué en France » au « acheté en France ».

Et aussi : « Si nous voulons protéger les savoir-faire des artisans, c’es parce qu’ils sont l’âme de notre pays. »

 

Souhaitée par le ministre, et organisée au dernier moment, la visite de l’entreprise Piganiol a donc été l’occasion pour Frédéric Lefebvre d’annoncer le prochain lancement de l’opération « France savoir-faire », sorte d’aboutissement de nombreuses décisions destinées à « faire un grand mouvement  de sauvegarde de nos savoir-faire. Ce que vous faites est une vraie fierté et une vraie chance pour la France ».

Parmi les volontés affichées du ministre, l’extension « à 500 produits et une centaine de marques » du label « Origine France garantie », la création « d’une carte d’identité des produits à la manière d’un code barres ou d’un flashcode, pour que le consommateur puisse connaître l’origine, qu’il y ait plus de transparence ». Enfin, Frédéric Lefebvre a affirmé avoir demandé « à tous les correspondants TPE-PME dans chaque département de répertorier toutes les entreprises et les artisans qui possèdent un savoir-faire. »

 

Simplifier la « paperasserie »

En objectif également, la volonté d’ouvrir l’Indication géographique protégée (IGP) à des produits autres qu’agroalimentaires issus de l’artisanat.

Autre cheval de bataille du ministre, la simplification de la « paperasserie ». « La feuille de paye, par exemple, est devenue incompréhensible. On va la diviser par deux, en nombre de lignes. Et les déclarations sociales, aujourd’hui au nombre de 30, nous allons les réduire progressivement à une seule », a expliqué le ministre. « Les pays qui ont lancé ces simplifications, comme les Pays-Bas, ont gagné un point de croissance. »

La visite avait débuté à Teissières-lès-Bouliès, dans la cité d’Yves Coussain, avec le multiple rural « L’auberge » tenue par Amandine et Alain Duban, avant de se poursuivre à Nacelles, où le maire Christian Poulhes a présenté les futurs travaux de la place, puis au garage Bousquet à Jussac. Après un déjeuner, rapide, et une réunion en préfecture, écourtée, le ministre a rencontré le coutelier Gérard Destines. Enfin, après un rapide passage à la permanence de l’UMP, où plusieurs sympathisants l’ont accueilli, Frédéric Lefebvre a assisté à la remise des diplômes aux apprentis, dans l’atrium du Conseil général.

Le secrétaire d’État était en visite dans le Cantal. C’était une visite au pas de charme.

 

(*) Chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation.

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