Piganiol, une fabrication française au coeur du massif central

Aujourd'hui, 30 personnes fabriquent plus de 50 000 parapluies par an à Aurillac dans les ateliers de la manufacture Piganiol.

Coupeuses, piqueuses, assembleuses, chaque métier de la fabrication de parapluies demande une précision des gestes, la transmission d'un savoir-faire centenaire et en même temps l'adaptation aux nouvelles technologies pour offrir encore plus de qualité aux parapluies, véritables accessoires de mode haut de gamme Made in France.

C'est ainsi que la marque française Piganiol défend avant tout la qualité d'une fabrication de parapluies haut-de-gamme et du luxe à la française, dans ses ateliers d'Aurillac.

Aurillac, capitale du parapluie en France 

Il est impossible de dissocier l'histoire du parapluie d'Aurillac. Voici quelques éléments de notre histoire commune qui ont fait d'Aurillac la capitale du parapluie fabriqué en France.

La Jordanne était une rivière connue par tous les chasseurs d'or en Europe. Cette rivière qui traverse Aurillac, ville millénaire, charriait des paillettes d'or. Cet or était échangé sur place contre du cuivre que rapportaient d'Espagne les pélerins du nord de l'Europe revenant de Saint-Jacques de Compostelle. Ainsi naquit dès le Moyen Age à Aurillac une tradition de batteurs de cuivre, les dinandiers.

A partir de ce cuivre, les artisans locaux ont réalisé les pièces metalliques entrant dans la fabrication des parapluies : noix, coulants, aiguillettes.

Comme les forêts cantaliennes regorgeaient de matière première, une industrie de mâts et de poignées en bois s'est développée tout autour de la ville. Enfin, les paysans cantaliens qui allaient en Espagne vendre leurs chevaux, ramenaient de la toile de coton. C'est à partir de cette toile de coton, enduite d'huile pour l'imperméabiliser, que furent confectionnées les premières couvertures contre la pluie.

Tout était donc réuni pour faire d'Aurillac le berceau du parapluie français.

L'histoire du parapluie à Aurillac

En 1856 il y a 4 fabricants de cannes ou de parapluies à Aurillac, faisant travailler 37 personnes. En 1857, 3 d'entre eux s'associent pour allier leurs forces : la société Durand Lafont et Pertus est née.

En 1861, 150 000 parapluies sont confectionnés, par 130 ouvriers et 90 ouvrières à domicile. On peut alors lire dans Le Moniteur du Cantal " Il sort de là de véritables cargaisons de parapluies dirigées vers les 4 points cardinaux de France. Ces parapluies courent le monde entier sur le dos des colporteurs auvergnats." En 1875, Périez et Lafont reçoivent une médaille de vermeil à l'exposition industrielle et horticole de Paris.

Les Parapluies Piganiol : la transmission d'un savoir-faire séculaire pour une fabrication française

La qualité de la production aurillacoise de parapluies est reconnue en France et à l'étranger. En témoignent la médaille d'argent obtenue à l'Exposition Universelle de Paris en 1900 et la médaille d'or décernée en 1897 à Bruxelles à la société Poignet.

On compte en 1900 5 fabricants de parapluies : Uzols, Lancelot, Poignet, Lafont et Bois. En 1903, ces 5 entreprises emploient environ 625 personnes : 175 en atelier, principalement des hommes et 450, majoritairement des femmes qui travaillent à domicile.

En 1928, ce sont près de 1 100 000 parapluies qui sont fabriqués à Aurillac par près de 750 ouvriers et ouvrières à domicile.

Le début de la guerre est fatal à plusieurs entreprises qui ferment leurs portes. En 1941, on ne retrouve plus que 5 fabriques de parapluies à Aurillac:

  • Delcros
  • Terrisse et Piganiol
  • Sauvagnat et Maynard
  • Dalbin et Picared
  • Capitaine.

En 1946, la production a chuté : 500 000 pièces et la profession n'emploie plus que 80 ouvriers et 150 ouvrières à domicile.

Seules 3 fabriques de parapluies survivent dans la seconde moitié du XXème siècle : Sauvagnat, Piganiol et Dalbin. Ils s'attachent ainsi à relancer le parapluie d'Aurillac.

Avec le développement de l'entreprise Sauvagnat, qui connaît son apogée de 1960 à 1970, ce sont près de 2 millions de parapluies qui sont fabriqués chaque année à Aurillac, représentant 40% de la production nationale.

Naissance de l'entreprise Piganiol

Le 1er février 1884, Jean-Baptiste Poignet, employé de commerce et Jacques Vaurs, négociant en parapluie, s'associent et ouvrent une fabrique au 16 rue des fossés. C'est l'origine de l'entreprise Piganiol. La transmission des entreprises se fait principalement par mariage ou par départ d'un voyageur qui crée sa propre affaire ou s'associe avec un concurrent. En 1928, René Piganiol intègre la société qui alors s'intitule Delort et Terrisse. En 1932, il succède à celui qui est devenu son beau-père, Jean Delort. L'entreprise devient alors Terrisse et Piganiol.

Fabriqué en France

depuis 1884

Garantie 2 ans

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1er échange gratuit

Entreprise

du Patrimoine Vivant